• Paul Sika est un jeune photographe ivoirien de 24 ans. J'ai découvert ses splendides photos empreintes de l'univers du cinéma ici dans le très intéressant blog Afrique in Visu. Appréciez !


    votre commentaire
  • Cette célèbre chanson de Grand Kalle  témoigne parfaitement de l'ambiance euphorique, pleine de rêves et d'espoirs qui régnait durant la période des Indépendances.

    1960 : après des décennies de colonisation, une grande partie des Etats africains accédait à la souveraineté nationale. L'on se prenait alors à rêver en écoutant Senghor nous répéter : "En l'an 2000, le Sénégal sera comme la France et Dakar sera comme Paris". Avec Kwame Nkrumah et Hailé Sélassié, l'on se voyait déja citoyens de la Confédération des Etats-Unis d'Afrique, l'on se disait qu'après des siècles d'esclavage et de colonisation, les enfants d'Afrique pourraient enfin s'épanouir sous les Soleils des Indépendances pour paraphraser Ahmadou Kourouma. 

    2010 : nombre d'Etats africains fêtent leur demi-siècle d'Indépendance et la chanson de Grand Kalle ne suscite plus les espoirs passés, elle symbolise tout au plus aujourd'hui de nombreux rêves évanouis. Après plusieurs crises économiques, coup d'Etats, dictatures, génocides, guerres civiles, sécheresses, famines, épidémies etc, l'Afrique fête donc ces 50 ans de souveraineté.

    Nos différents Etats préparent des festivités grandioses pour marquer l'événemenent. Ces commémorations n'auront de sens que si elles marquent un nouveau départ pour l'Afrique. L'Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales de David Diop doit absolument profiter de cette occasion pour se réveiller et peut-être alors la chanson de Grand Kalle pourra encore nous faire rêver.


    votre commentaire
  • Vous est-il déja arrivé d'être nostalgique d'une époque que vous n'avez pourtant pas vécu ? Lorsque je regarde les photos de Malick Sidibé, je ne peux m'empêcher d'éprouver ce sentiment. 

    Il nous livre de splendides photos du Bamako des années 60, partagé entre tradition et modernité à voir ici.

     


    votre commentaire
  • Le 15 janvier dernier le film Soul Power était diffusé à l'Institut français Léopold Sédar Senghor

    Nous sommes au Zaïre en 1974 et le plus grand combat de boxe de l'histoire devant opposer Muhammad Ali et George Foreman se prépare. Pour marquer l'évènement quelques semaines avant le match se tient à Kinshassa, Zaïre 74', le plus grand festival de musique noire du monde réunissant des pointures de l'époque telles que BB King, James Brown, The Spinners, Célia Cruz, Myriam Makéba, Manu Dibango, Tabu Ley Rochereau, Bill Withers, etc.

    Soul Power nous plonge dans les coulisses de ce festival historique. Bercés par le rythme endiablé de musiques soul, r'n'b, afro et latino les spectateurs du Théâtre de Verdure ont eu du mal à rester assis. 

    Mais au-delà du simple documentaire musical, Soul Power illustre aussi parfaitement cette fusion entre cultures noires et de la diaspora. En attestent, les longs monologues de Muhammad Ali tout au long du film sur les centaines d'années d'asservissement de la race noire. A voir absolument !

     

     

     


    votre commentaire
  • Il y a Eric Besson, ministre français de l'immigration pas très populaire et adepte des virages gauche-droite, il y a Luc Besson célèbre réalisateur de la série de films Taxi et surtout du magnifique Léon mais il y aussi Patrick Besson, écrivain talentueux et c'est de lui dont je vais vous parler aujourd'hui.

    J'ai pu lire il n'y a pas longtemps son dernier roman Mais le fleuve tuera l'homme blanc publié aux éditions Fayard et je peux dire que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire un livre ; j'ai dévoré ce pavé de près de 500 pages en une journée.

    Mais le fleuve tuera l'homme blanc  raconte l'histoire d'un pétrolier français embarqué malgré lui dans une rocambolesque affaire d'espionnage en Afrique centrale. Mais  ne voyez pas en ce livre un simple roman d'espionnage. C'est aussi et surtout un splendide portrait de l'Afrique dans ses multiples facettes. L'auteur nous fait passer des hôtels de Kinshassa, au salon de Sassou N'Guesso en passant par une famille de génocidaires rwandais. Mais le fleuve tuera l'homme blanc à travers plusieurs points de vue alternés nous embarque dans une aventure littéraire étonnante et captivante.

    Un livre que je recommande vivement ! 

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires